Elle remporte la médaille d’or au concours des meilleurs apprentis de France – Anaïs Lesourd

Originaire de Coutances, Anaïs Lesourd collectionne les médailles d’or. Après avoir obtenu la médaille d’or départementale puis régionale, elle a remporté l’épreuve nationale du concours des meilleurs apprentis de France dans la catégorie « Vente action marchande », épreuve étalagiste. Le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » est destiné aux jeunes âgés de moins de 21 ans, en formation initiale (CAP, BEP ou Bac Pro). Chaque année, ce sont 5500 candidats qui s’inscrivent dans plus de 120 métiers.

Dans cette interview, Anaïs revient sur son aventure et partage ses conseils et ses astuces pour préparer un concours des meilleurs apprentis de France.

Anaïs Lesourd - Audacieux Normands
©Anaïs Lesourd

Une réorientation comme révélation

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

A.L. : J’ai 24 ans et je suis originaire de Coutances. J’ai fait une terminale littéraire mais je ne savais pas vraiment où j’allais. Pendant cette période, je travaillais comme équipière chez McDonald’s à Cherbourg. Cela m’a permis de découvrir le commerce et j’ai adoré le contact client. Ce fut une révélation pour moi.

À la fin de l’année, malgré le fait de ne pas avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai pris conscience de ce que j’aimais. Je me suis réorientée dans un baccalauréat Pro Commerce. Je suis passée de dernière de ma classe à première. Ensuite, j’ai souhaité continuer mes études en tant que Gestionnaire d’Unité Commerciale mais j’ai dû arrêter avec ma grossesse.

À la suite de cela, j’ai rebondi et j’ai été engagée par une agence de recrutement pour occuper le poste d’assistante de recrutement et après une évolution, je suis aujourd’hui chargée de gestion administrative.

Comment vous êtes-vous lancée dans ce concours ? Quel a été votre déclic ?

A.L. : J’ai eu la proposition de faire le concours par une professeure du CFA. J’étais plutôt à l’aise à l’école alors je me suis dit pourquoi pas. J’avais envie de me challenger. Cela a été une grande expérience pour moi. J’ai pris énormément confiance en moi et ce fut une aventure humaine incroyable. J’ai consacré tout mon temps libre pendant ma première année de baccalauréat pour préparer ce concours.

Il s’est déroulé en trois temps. Une première étape au niveau départemental à Saint-Lô où j’ai obtenu la médaille d’or. Puis une deuxième étape au niveau régional à Val-de-Reuil où j’ai également gagné une médaille d’or, me permettant ainsi de pouvoir participer à la finale nationale. La finale s’est déroulée à la Roche-sur-Yon. Cela a été difficile de ne pas être déstabilisée par l’environnement. Je suis passée d’épreuves dans des CFA à un Parc Expo ouvert au public avec tous les métiers et surtout un jury composé de meilleurs ouvriers de France.

Je n’oublierai jamais la remise de la médaille à la Sorbonne à Paris, un moment unique avec de nombreuses personnalités présentes.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous réussi à les dépasser ?

A.L. : Souvent pour ce type de concours la première difficulté est financière. Il faut beaucoup de matériel. J’ai eu la chance d’être complètement accompagnée par mon CFA à Saint-Lô et par l’entreprise Casamer de Blainville-sur-Mer où je réalisais mon apprentissage.

Ensuite, il est évident que la gestion du stress est importante dans ce type de concours. Nous rencontrons plein de difficultés pendant la préparation et les épreuves du concours. Pour moi, cela a été le bricolage. Dans mon épreuve d’étalagiste, pour réaliser une vitrine, il est obligatoire de savoir peindre ou poser du papier peint par exemple.

Anaïs Lesourd « j’ai failli arrêter à plusieurs reprises mais je n’ai rien lâché »

Quels sont vos conseils pour bien préparer ce type de concours ?

A.L. : Sans hésiter, je dirai en premier de prendre du plaisir à faire le concours. Il faut profiter de chaque moment car malgré ce que l’on croit, cela passe très vite. Ensuite, je dirai qu’il est important de bien s’entourer et de prendre des conseils d’experts. Grâce à mon CFA, j’ai pu rencontrer une étalagiste professionnelle qui m’a donné plusieurs cours supplémentaires. J’en garde une super expérience.

Pour finir, je dirai qu’il est également important de bien s’organiser et de prioriser les choses. 

Quels sont vos prochains projets ? Comment vous voyez vous dans les prochaines années ?

A.L. : Sincèrement, je ne sais pas et cela ne m’inquiète pas. Je suis en pleine évolution professionnelle dans mon secteur. Dans la vie, j’ai rencontré pas mal d’obstacles mais j’ai eu aussi beaucoup d’opportunités. Je fais confiance à la vie et j’irai où elle m’emmènera. Une expérience comme le concours des meilleurs apprentis de France m’a préparée pour ces futurs défis.

Quelle est votre définition de l’audace ?

A.L. : Je pense qu’avant tout, il faut avoir du courage. Ce type de concours nécessite de travailler tard et de s’investir complètement. Il faut de l’énergie. J’ai failli arrêter à plusieurs reprises mais je n’ai rien lâché. Il faut savoir être téméraire. Ce qui aide est de se souvenir de son but. Cela permet de se relancer pendant les moments difficiles. 



La Caisse d’Epargne Normandie soutient de nombreux apprentis normands en les accompagnant dans leurs activités comme Anaïs Lesourd. Elle propose un éventail de solutions, qu’il s’agisse de réaliser des projets immobiliers, de renouveler du matériel ou de financer de nouveaux projets.

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