Diane Lamort, la céramiste de Bayeux qui s’inspire de la nature pour faire des bijoux

Dans le monde de l’art, certains artistes parviennent à transformer leur passion en une véritable activité entrepreneuriale. C’est le cas de Diane Lamort, une jeune céramiste de Bayeux qui allie créativité et commercialisation de ses créations pour développer son activité artisanale.

Diane Lamort - bijoux - Bayeux
©Diane Lamort

Avec des créations inspirées de la nature, Diane incarne l’esprit d’une nouvelle génération d’artistes normands, désireux de faire rayonner leur talent tout en contribuant à l’économie locale.

Le parcours de Diane Lamort

Diane a grandi à Bayeux, où elle a suivi un parcours scolaire axé sur les arts. Après un baccalauréat littéraire, elle a poursuivi une mise à niveau dans une classe préparatoire en arts appliqués à LISAA Rennes, avant d’intégrer les Beaux-Arts à Brest. C’est là qu’elle découvre sa passion pour la céramique.

« J’ai profité de mon cursus aux Beaux-Arts pour faire une année en Erasmus à Naples. C’était très enrichissant d’étudier à l’étranger. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai souhaité me spécialiser dans la céramique en intégrant les Beaux-Arts de Tarbes. »

En choisissant de se lancer dans la céramique, elle a su transformer une simple passion en un projet d’entrepreneuriat artistique. Quelques mois après avoir été diplômée, Diane se lance et participe à des marchés pour vendre ses premiers bijoux issus d’un travail réalisé pendant ses études.

« Même si ma formation ne m’a pas préparée à me lancer, cela a été plutôt fluide. Je n’ai pas eu peur de me lancer. Ça s’est fait naturellement. »

Le début de l’aventure entrepreneuriale sur les marchés artisanaux

Diane a commencé à vendre ses créations lors de marchés artisanaux, une étape cruciale pour elle. Son premier marché a été un succès, lui permettant de valider son choix entrepreneurial.

« J’ai voulu essayer pour savoir si mes œuvres plairaient. J’ai vendu rapidement plusieurs créations. C’est très gratifiant de voir que son travail plaît au public. J’ai décidé de lancer mon entreprise. C’était une condition pour avoir les documents nécessaires pour faire les marchés. »


Cette première expérience lui a non seulement permis de faire connaître ses créations, mais aussi de se familiariser avec la réalité du commerce et de découvrir le fonctionnement des marchés estivaux. Diane a rapidement compris l’importance de la vente directe.

« En échangeant avec mes clients, j’ai pu obtenir des retours précieux sur mes créations, ce qui m’a aidée à affiner mon offre. Par exemple, je me suis rendu compte que les boucles d’oreilles plaisaient beaucoup. »

Les marchés artisanaux sont devenus pour elle un lieu idéal pour tester ses idées et développer son réseau.

Un univers artistique influencé par le végétal et la mer

L’approche artisanale qu’elle adopte, avec des créations inspirées de la nature, lui a permis de séduire un large public. L’univers artistique de Diane est empreint d’inspirations naturelles. Elle s’inspire largement de la flore et de la faune marines, ce qui se reflète dans ses créations, notamment ses boucles d’oreilles en céramique qui ressemblent à des pétales ou des coquillages.

« Depuis petite, la mer a été importante. J’ai toujours vécu près de la mer et puis ce sont aussi des souvenirs de vacances. En parallèle de ma spécialisation en céramique réalisée aux Beaux-Arts de Tarbes, j’ai également passé un CAP de fleuriste car j’aime beaucoup le végétal. Cela explique aussi le fait que j’aime réaliser des vases. »

Les projets futurs : du e-commerce et des commandes sur mesure

Avec un succès croissant sur les marchés, Diane envisage d’élargir son activité. Elle prévoit de lancer un site e-commerce pour vendre ses créations en ligne, tout en continuant à développer sa présence dans des boutiques physiques.

« Je vends déjà mes créations dans trois boutiques : Normade et Galerie des 7 à Coutances, et la boutique Sœurs à Caen. »

Diane se diversifie également en acceptant des commandes sur mesure, créant des pièces spécifiques pour ses clients.

« En ce moment, un collectionneur m’a passé une commande très particulière. Il s’agit de réaliser un coquillage disparu, un fossile en céramique pour l’intégrer dans sa collection. Ce n’est pas simple car je travaille sans la possibilité de réaliser un moule. »

Bien qu’elle n’ait pas encore collaboré avec d’autres artistes, elle est ouverte à l’idée d’explorer de nouvelles avenues, montrant ainsi son engagement envers l’innovation et l’évolution de son art.

Pour suivre l’actualité de Diane, n’hésitez pas à consulter son compte Instagram.


Tout comme Laurie Delahayes ou encore Louise Buannec, la Caisse d’Epargne Normandie accompagne des Normandes qui entreprennent en Normandie. En proposant un large éventail de solutions financières adaptées et des conseils personnalisés, la Caisse d’Epargne Normandie s’engage à soutenir ces entrepreneures à chaque étape de leur parcours professionnel.