Elle propose des faux-ongles réutilisables – Charline Ganso

Découvrez l’initiative de Charline Ganso, créatrice de Manava, une enseigne qui propose des faux ongles réutilisables à Caen. En combinant esthétique et respect de l’environnement, cette jeune entrepreneure répond à une demande croissante pour des alternatives durables aux produits de beauté jetables.

En introduisant le concept de « press on nails » qui connaît une popularité croissante dans l’univers de la beauté, l’entrepreneure caennaise attire à la fois les passionnés de manucure et ceux en quête de solutions pratiques et rapides. Cette tendance innovante offre une alternative idéale aux manucures traditionnelles, tout en répondant à une demande croissante pour des produits de beauté durables.

Charline Ganso - Audacieux Normands
©Agence L’un com’ l’autre

Dans cet article Charline partage ses motivations, l’impact de son offre sur le secteur de la beauté, et les réactions enthousiastes des clients face à cette nouvelle tendance. Découvrez comment les faux ongles réutilisables pourraient redéfinir les normes de la manucure tout en contribuant à un avenir plus durable.

Une pratique plus durable

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

C.G. : Je suis native de Caen. J’ai fait une école de commerce. Lors de mon bachelor en marketing à Rennes, j’ai réalisé un échange aux États-Unis. Ensuite, j’ai pas mal voyagé. J’ai pris 2 ans pour voyager et travailler en Australie. À la suite de cela, j’ai fait un Master 1 en Autriche puis je suis revenue en Normandie pour faire mon Master 2 à l’IAE de Caen. Je suis allée faire un stage en Polynésie et je ne suis pas rentrée. J’y ai rencontré mon conjoint et y ai fait ma vie. Nous sommes revenus en métropole après 7 ans. J’ai eu plusieurs expériences de manager comme directrice adjointe d’un hôtel. Ensuite, j’ai eu des jumelles et, avec le Covid, j’ai pris la décision de changer d’orientation et de faire quelque chose qui me passionne.

Comment vous êtes-vous lancée dans ce projet ?

C.G. : Depuis plusieurs années, j’aimais faire les ongles, alors j’ai fait une formation de prothésiste ongulaire. J’ai débuté doucement en faisant des prestations à domicile. En faisant de la veille, j’ai découvert le concept de « press on nails », c’est-à-dire des kits de faux ongles conçus pour être posés chez soi et pour être retirés et réutilisés quand on le souhaite. Je trouvais cela innovant. Dans mon entourage, il y avait plusieurs personnes qui travaillaient dans la santé et ne pouvaient pas faire de manucure en dehors de leurs vacances. J’ai trouvé que ce concept répondait à un besoin. En me renseignant, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de boutiques physiques en France. J’ai toujours aimé gérer des établissements, cela me plaît alors je me suis lancée.

Charline Ganso : « Il est très important de bien s’entourer »

Pourquoi l’appeler Manava ?

C.G. : C’est tahitien. Cela signifie « bienvenue ». C’est un clin d’œil à mon expérience là-bas. Je dois dire que j’ai une petite idée derrière la tête, c’est d’y retourner.

Quelles sont les valeurs de ce projet?

C.G. : Ce projet répond à plusieurs enjeux importants pour moi. Premièrement, c’est un concept qui n’abîme pas les ongles de mes clients. Il a aussi une visée sociale, car il permet à tout le monde de porter des prothèses ongulaires de manière économique. Ce produit est plus durable que la pose de vernis semi-permanent et il est réutilisable. J’aimerais pouvoir travailler avec des produits biodégradables, mais cela n’existe pas encore.

Quels sont vos conseils à partager pour ouvrir une boutique ?  

C.G. : Pour trouver le local, je l’ai fait seule, mais pour le reste, il est très important de bien s’entourer. J’ai eu la chance d’intégrer le réseau « Point commun » à Caen. Il est constitué de personnes en reconversion. Cela m’a beaucoup aidée et j’ai pu y rencontrer des personnes qui m’ont conseillée sur la création de mon identité graphique ou encore la décoration de ma boutique.

Quelles sont les prochaines étapes du projet ?

C.G. : Je viens tout juste d’ouvrir une seconde boutique à Rennes. J’ai deux personnes à Caen et deux personnes à Rennes. Je peux me consacrer à la partie création. À court terme, mon objectif est bien évidemment de pérenniser l’activité de cette nouvelle boutique. À plus long terme, j’ai l’envie de lancer ma franchise.

Quelle est votre définition de l’audace ?

C.G. : C’est oser et ne pas avoir peur. Quand on tombe, on se relève plus fort.


Tout comme Axelle Ayad, Pauline Beuzelin et Charline Ganso, la Caisse d’Epargne Normandie joue un rôle essentiel dans l’accompagnement des femmes entrepreneures dans la réalisation de leurs projets. Grâce à un éventail complet de solutions financières et de conseils adaptés, la Caisse d’Epargne Normandie s’engage à soutenir ces femmes tout au long des étapes clés de leur parcours entrepreneurial. En tenant compte de l’ensemble des paramètres, qu’ils soient personnels ou professionnels, l’établissement offre un accompagnement sur mesure qui répond aux besoins spécifiques de chaque entrepreneure.

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