Elle est en tournée dans tous les Zénith de France avec Grand Corps Malade – Charlie

Faire la tournée des Zénith de France, quoi de plus beau pour un artiste ? Voilà le programme qui attend la jeune chanteuse Charlie, originaire de Bayeux. Sa musique a séduit Grand Corps Malade qui lui a offert la possibilité de faire la première partie de ses concerts. Agée de 23 ans, elle a commencé cette folle aventure en Normandie au Zénith de Caen. De ses débuts en Normandie à l’Olympia en première partie des Frangines en passant par le Cours Florent à Paris, Charlie nous partage son parcours inspirant.

Charlie - Audacieux Normands
©Yann Orhan

De Bayeux au Zénith

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Charlie : J’ai 23 ans et je suis née à Bayeux. J’ai commencé le chant à 6 ans en faisant partie d’une chorale et la musique à l’âge de 8 ans. J’ai débuté par du solfège puis du violon. Un peu plus tard, j’ai fait partie d’une chorale. Ensuite, j’ai pris des cours de guitare car j’avais envie de jouer d’un instrument pour m’accompagner et ne plus chanter sur des bandes instrumentales. Mon parcours scolaire est classique, j’ai obtenu un bac S avec mention très bien. J’ai hésité à faire médecine mais j’ai voulu faire de la musique. Pour me donner du temps, je suis partie 2 mois à Londres pour être fille au pair puis j’ai fait des petits boulots à mon retour. Pour que mon projet avance, j’ai fait le choix de m’inscrire au Cours Florent (cursus musique). Après avoir passé une audition, j’ai pu y suivre des cours d’écriture, de compo… pendant 3 ans.

Comment vous êtes-vous lancé dans ce projet ? Quel a été votre déclic ?

Charlie : Mon déclic a été bien avant cela. Au décès de mon grand-père, je me suis souvenue de ce moment où je chantais dans sa voiture et qu’il me complimentait. Il me disait « tu chantes bien ma guêpe ». J’ai voulu le rendre fier et poursuivre sur ma lancée. Cette envie s’est renforcée au fur et à mesure que je faisais des petits concerts. Depuis ma première fois à la fête de la musique de Bayeux quand j’avais 15 ans, j’ai toujours adoré chanter devant un public.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans votre projet ? Comment avez-vous réussi à les dépasser ?

Charlie : Quand on commence, on fait des concours et il y a forcément des échecs. La plus grosse difficulté que j’ai rencontrée, c’est le Covid-19. Les confinements sont tombés à la fin de mes études. Tout s’est arrêté au moment où tout devait commencer pour moi. En l’absence des concerts, il était difficile de se faire connaître. J’ai gardé espoir et en patientant j’ai fait de la figuration dans des films pour gagner ma vie jusqu’à ce que je fasse la rencontre qui a changé ma carrière.

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette rencontre avec Grand Corps Malade ?

Charlie : Pendant cette période, je faisais des lives sur Instagram durant lesquels je chantais mes compositions ainsi que des reprises. Avec Jean Rachid (le producteur de Grand Corps Malade), on se suivait. Le jour de son anniversaire, je lui ai envoyé un message pour lui souhaiter. Il m’a remerciée et m’a invitée à le rencontrer pour lui présenter mon travail. Lors de cette rencontre, j’ai chanté quelques chansons devant lui et Grand Corps Malade. Ils ont aimé et ont tout de suite voulu m’aider. Il m’a permis de signer dans le label Jo&Co (celui de Claudio Capéo, Zaz ou encore Hoshi). Le reste s’est enchaîné rapidement, signature pour un premier EP et la proposition de faire la première partie de la tournée de Grand Corps Malade.

Charlie « débuter dans ma région avec mes proches dans le public, c’était incroyable. » 

Quelle a été votre plus grosse réussite ?

Charlie : Cette tournée est une expérience fantastique. À chaque fois que je me retrouve devant le public et que j’entends les gens chanter, c’est magique. Je me souviens encore de mon premier Zénith, celui de Caen. Débuter dans ma région avec mes proches dans le public, c’était incroyable.

Aujourd’hui, comment se passent vos journées ?

Charlie : Je viens de finir un mois de tournée où j’ai partagé mon temps entre le tour bus, la loge et la scène. Maintenant, je vais me lancer dans l’écriture de mon album. Je vais passer du temps en Normandie chez mes parents pour m’inspirer. Je n’ai pas vraiment de planning, chaque journée est différente.

Quelles personnes vous inspirent ?

Charlie : Il y a un artiste qui m’a beaucoup inspirée, c’est Raphaël. J’ai adoré son album « Caravane ». Je l’ai écouté en boucle. D’ailleurs, dans mon titre « premiers pas », je lui ai fait une petite dédicace.

Quels sont vos prochains projets ?

Charlie : Je vais me concentrer sur mon album. Je vais aussi programmer des dates de concerts avec un tourneur professionnel et réaliser d’autres premières parties. Je terminerai l’année avec la reprise des Zénith avec Grand Corps Malade en novembre-décembre pour finir par une date à l’Hôtel Accor Arena de Bercy.

Quelle est votre définition de l’audace ?

Charlie : L’audace c’est oser. Il faut croire en ses rêves et aller à fond dans ce que l’on aime.

Auriez-vous un conseil pour les audacieux normands ?

Charlie : Je dirai que le plus important c’est d’y croire. Il faut se donner les moyens de réussir. Il n’y a pas de réussite sans travail.


La Caisse d’Epargne Normandie est partenaire du Zénith de Caen depuis 1993. Cet engagement permet à des artistes locaux comme Charlie de pouvoir se produire devant un large public.

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