Il est triple champion de France de stand-up paddle – Simon Ackermann

Connaissez-vous le stand-up paddle ? Simon Ackermann parle avec passion de cette pratique sportive en plein développement. Triple champion de France, le natif de Saint-Aubin-sur-Mer est l’un des plus prometteur de sa discipline. Du haut de ses 16 ans, il vise désormais le championnat du monde. Découvrez ce parcours inspirant, de son amour pour ce sport à la construction de son projet pour devenir l’un des meilleurs mondiaux.

©Simon Ackermann

Un lycéen en préparation du championnat du monde

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

S.A. : Je m’appelle Simon, j’ai 16 ans. Je suis né en région parisienne mais j’habite sur la côte normande depuis 15 ans. Je suis en seconde générale au lycée de Douvres la Délivrande.

Comment vous êtes-vous lancé dans ce projet ? Quel a été votre déclic ?

S.A. : J’ai commencé le stand-up paddle race grâce à mon père. Il fait des courses depuis une dizaine d’années et je l’ai toujours suivi sur les événements. J’ai débuté par les courses enfant et me suis mis à m’entraîner régulièrement après le premier confinement. J’ai été rapidement suivi par une marque de planche qui a mis un coach à ma disposition. J’ai vite pris goût aux séances d’entraînement.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans votre projet ? Comment avez-vous réussi à les dépasser ?

S.A. : C’est un sport extérieur et il faut composer avec le temps. L’hiver, la mer est souvent agitée et le temps froid ne motive pas à aller s’entraîner. Malgré cela, la détermination et l’envie de progresser dominent.
La difficulté financière est aussi présente. J’essaie de trouver des partenaires qui pourraient sponsoriser mon projet afin de faire face aux nombreux frais que me coûte une saison (déplacements, coaching…).

Quelle a été votre plus grosse réussite ?

S.A. : J’ai été plusieurs fois champion de France dans ma catégorie d’âge. L’année dernière, lors de la finale toute catégorie, je me suis classé dans le top 15 français. C’est une réussite qui m’a rendu fier et prouve que le travail paie.

Simon Ackermann « j’espère intégrer l’équipe de France afin de participer aux mondiaux par équipe » 

Aujourd’hui, comment se passent vos journées ?

S.A. : J’essaie de composer au mieux entre les entraînements et le lycée. Depuis décembre dernier, j’ai trouvé une routine qui me convient. Je fais une première séance de sport le matin avant de partir au lycée. J’essaie ensuite de ramer après les cours si les conditions le permettent.

Quelles personnes vous inspirent ?

S.A. : J’ai plusieurs idoles : Martin VITRY, un ancien normand qui est parmi les meilleurs européens dans cette discipline, et Titouan PUYO, plusieurs fois champion du monde. L’avantage de ce sport, c’est qu’on côtoie les meilleurs sur la ligne de départ comme en dehors des courses. Je suis en contact avec eux et ça c’est très enrichissant.

Quels sont vos prochains projets ?

S.A. : Dans les mois à venir, j’ai pour ambition de participer aux championnats du monde individuels qui se déroulent en septembre en Pologne. Et, si ce n’est pas pour cette année, j’espère intégrer l’équipe de France afin de participer aux mondiaux par équipe et pourquoi pas aller aux jeux olympiques si le stand-up paddle les intègre un jour. Même si je fais en sorte de suivre en parallèle mes études au mieux, il m’arrive de rêver à une carrière professionnelle.

Quelle est votre définition de l’audace ?

S.A. : C’est de ne rien lâcher, se donner à fond pour aboutir à un rêve.

Auriez-vous un conseil pour les audacieux normands ?

S.A. : D’aller au bout de leurs objectifs et de s’entraîner pour se surpasser !


Dans le cadre du partenariat entre le Groupe BPCE et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Caisse d’Epargne Normandie met en place le « Pacte Utile Caisse d’Epargne » qui regroupe un ensemble d’actions visant à accompagner des sportifs de haut niveau.

Depuis 2020, la Caisse d’Epargne Normandie soutient Florian Merrien, pongiste normand de l’équipe de France et quadruple médaillé paralympique et accompagne Margaux Bailleul, avironneuse havraise, depuis 2022.

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