Dans le charmant village de Feuguerolles-Bully, près de Caen, se trouve un salon de coiffure qui s’est démarqué par son approche unique et son expertise : “Peigne Ciseaux“. À sa tête, Caëcilie Roussel, une coiffeuse talentueuse et reconnue, spécialisée dans la coiffure des cheveux texturés, qu’ils soient bouclés ou crépus.

Forte de son expérience et de sa passion pour l’art de la coiffure, Caëcilie ne se contente pas de sublimer ses clientes, elle aime également partager ses connaissances en tant que formatrice et s’engage pour une coiffure plus inclusive. Découvrez son parcours, sa vision et ses engagements.
Ouvrir son propre salon de coiffure
Originaire d’Amayé-sur-Orne, Caëcilie rêve de devenir coiffeuse depuis l’âge de 8 ans. Après le collège, elle réalise un CAP coiffure, suivi d’un apprentissage au salon ZigZag Coiffure à Caen. Elle décide de poursuivre son cursus en s’inscrivant à un Bac Pro.
« J’ai profité de mon année d’apprentissage dans la franchise Vogue pour découvrir le fonctionnement d’un grand salon. Après mon diplôme, j’ai travaillé comme coiffeuse, mais aussi en gestion des salariés, en commande de produits et en relation avec des partenaires comme notre banquier. Tout cela m’a permis de me préparer à la suite. »
Cette expérience lui a également ouvert les portes de l’univers des shows coiffure et lui a permis de comprendre les rouages d’un salon qui fonctionne bien. L’occasion pour elle de prendre enfin les rênes.
« Tout le monde m’a dit que reprendre un salon à la campagne était risqué. J’aime les défis et j’ai eu envie de casser les codes. Cela fait 7 ans que j’ai le salon “Peigne Ciseaux” et cela marche très bien. J’ai notamment réussi, grâce aux réseaux sociaux, à attirer de nouveaux clients. »
Maman d’un enfant de 3 ans, Caëcilie aime relever des défis. En parallèle de son salon, elle enchaîne les formations et se spécialise dans les techniques de coiffure destinées aux personnes ayant des cheveux texturés.
« Aujourd’hui, je suis formatrice pour My Beauty Training et Les Ateliers Crépus. Je donne des formations dans mon propre salon ou dans des espaces de coworking en coiffure à travers la France. »
Devenir formatrice pour transmettre
Tout a commencé avec la rencontre de Magali Bradshaw, fondatrice des salons MissMag. Caëcilie découvre alors l’univers des cheveux texturés, en réponse à une demande croissante dans son salon.
« J’ai d’abord été formée aux cheveux bouclés par Magali, puis aux cheveux crépus par Daba Diokhané. La méthode de Magali vient des États-Unis. Me former, c’était donner la chance à certains de mes clients de pouvoir à nouveau franchir la porte d’un salon de coiffure, mais c’est aussi la possibilité de former d’autres coiffeuses pour que cela soit possible dans plus de salons. J’ai parfois des clientes qui font 2 à 3 heures de route pour venir à mon salon à la campagne. Cela illustre bien le besoin. »
Avec une envie permanente d’apprendre, Caëcilie ne s’arrête pas là et intègre notamment le Cercle des Femmes de la Coiffure, présidé par Stéphanie Bozonnet. Ce réseau permet de mutualiser les savoirs, de valoriser les métiers de la coiffure, de penser à l’avenir de la coiffure et de mettre en lumière les parcours de femmes entrepreneures.
« Dans ce réseau, je représente les coiffeuses des campagnes, ce qui me tient à cœur. J’ai également le label de la Dioka Academy, un centre de formation créé par Daba Diokhané, spécialisé dans les cheveux bouclés, frisés et crépus. C’est un gage de confiance pour ma clientèle. Je suis formatrice pour les Ateliers Crépus également. Cela me permet d’être reconnue et d’avoir la légitimité nécessaire pour former de nouveaux professionnels. J’espère bientôt pouvoir intervenir dans les écoles de coiffure, car pour le moment, les élèves ne reçoivent pas de formation sur ces types de cheveux. »
S’engager pour une coiffure inclusive
Avez-vous des enfants métissés ? Quelqu’un de votre entourage a-t-il les cheveux crépus ? Voici des questions qui reviennent souvent aux oreilles de Caëcilie Roussel. La réponse est souvent négative.
« J’ai souhaité m’ouvrir à des personnes souvent stressées ou qui refusent de venir dans un salon après une mauvaise expérience. Aujourd’hui, il y a 10 000 salons formés sur 150 000 en France. Actuellement, 50 % de ma clientèle a les cheveux bouclés et 20 % a les cheveux crépus. C’est un véritable tournant dans mon modèle économique. J’essaie de faire bouger les choses. »
La jeune cheffe d’entreprise ne s’arrête pas là. Avec l’ouverture prochaine de deux nouveaux salons à Evrecy, elle va encore plus loin et s’engage davantage pour faire évoluer les mentalités.
« Dans l’un de mes nouveaux salons, le concept sera non genré. Il n’y aura pas de différence de prix entre les coupes homme et femme. Le personnel sera formé pour accueillir des clients ayant des freins à venir en salon, comme les personnes transgenres, les femmes atteintes d’un cancer ou les femmes voilées. »
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Avec des projets plein la tête, la maman et entrepreneure va animer le centre-ville d’Évrecy. Avec l’ouverture d’un second salon et un barber shop à quelques mètres de son salon actuel, elle va proposer deux nouveaux concepts complémentaires.
« Entre mes entreprises, mes engagements, mes missions de formatrice et mon rôle de maman, je dois organiser mon emploi du temps. J’ai la chance d’avoir un mari incroyable. Nous formons un véritable binôme. »
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Tout comme Arthur Gosse ou encore Cosmo, la Caisse d’Epargne Normandie accompagne des artistes normands qui entreprennent au Havre. En proposant un large éventail de solutions financières adaptées et des conseils personnalisés, la Caisse d’Epargne Normandie s’engage à soutenir ces entrepreneurs à chaque étape de leur parcours professionnel.



